Collectivité territoriale unique d’Alsace

Le projet de collectivité territoriale unique s’inscrit dans la politique d’austérité imposée par l’Union européenne.

Le projet de Collectivité Territoriale d’Alsace sera soumis au référendum du 7 avril dans la région d’Alsace. L’Union Européenne Avec la complicité du gouvernement veut imposer sa politique libérale avec sa potion magique : l’austérité.

La droite et les sociaux démocrates se prononcent pour une réduction du nombre des élus, pour la simplification pour les citoyens, et faire des économies . Les collectivités territoriales ne sont pas des entreprises à gérer, mais le lieu de vie des citoyens de la république française. Chaque région doit voir ses services publics de proximité, et le droit au travail être maintenus et renforcés.

La suppression de la taxe professionnelle est à l’origine d’importantes difficultés pour les collectivités territoriales.

Les budgets de la région et des conseils généraux ont baissé notamment en raison du gel des dotations de l’Etat . Une nouvelle baisse de ces dotations est prévue par le gouvernement social démocrate qui a affiché un objectif d’économies de 40 milliards qui se répartissent sur le budget de l’état mais aussi sur les dotations.

Ce sont les citoyens qui vont payer : les impôts augmenteront et les services publics reculeront.

L’Alsace sera une terre d’expérimentation pour le libéralisme. Il faut refuser cette politique.

 

Chaque région deviendra un territoire à part en marge de la République. Ce projet s’inscrit dans une logique libérale de l’Union Européenne avec la mise en concurrence des régions : la prochaine étape sera un droit du travail spécifique ou un SMIC régionalisé.

C’est la remise en cause de la péréquation financière, donc de la solidarité entre les départements.

Il faut sauvegarder nos droits et nos acquis sociaux, garantis par l’unité républicaine.

 

La prétention de vouloir simplifier l’accès de la population aux administrations aux services publics et aux institutions est une illusion. En réalité les problèmes vont s’aggraver…

Les centres de décisions politiques s’éloigneront de la population. Le citoyen devra entreprendre un long chemin pour s’adresser à son conseiller territorial qui siègera dans la capitale régionale.

La fusion ASSEDIC – ANPE dans Pôle Emploi, et la fusion des caisses de la Sécurité Sociale, n’apporteront pas un service de meilleure qualité. Ces services publics sont de moins en moins en mesure de répondre aux besoins des citoyens.

Il faut sauvegarder des services publics de qualité et de proximité.

 

La réduction du nombre d’élus va éloigner les citoyens des décisions qui les concernent.

Elle va favoriser le maintien au pouvoir d’une élite dirigeante et des baronnies locales sur des « Territoires de vie » réduisant l’autonomie d’action des communes.

La collectivité unique entre dans un projet plus vaste d’effacement du premier lieu où les citoyens peuvent intervenir directement sur le politique de la commune.

Il faut défendre la démocratie de proximité : la commune, la coopération intercommunale, le département.

 

Le Front de Gauche propose une autre politique.

Il se prononce pour une république renforcée, par le maintien et le renforcement des services publics, par la préservation d’un cadre de travail national, la proclamation de la VIe République.

Il se prononce pour des Régions au service de la population et de l’emploi par l’organisation d’une politique industrielle régionale en fonction des besoins locaux dans le cadre d’une planification écologique, par le maintien des compétences des communes et des départements, par le renforcement de la démocratie locale.

Il se prononce pour se donner les moyens d’agir par la création d’un pôle public financier pour soutenir l’emploi et l’industrie, pour une réforme de la fiscalité locale avec la réintroduction d’une taxe professionnelle, par le maintien de la solidarité nationale avec le principe de la péréquation entre les départements les plus riches et les autres.

 

Le parti de Gauche du Territoire de Belfort apporte son soutien aux alsaciens qui voteront  contre ce projet à l’occasion du référendum organisé en Alsace le 7 avril 2013.

NON à la Collectivité unique.

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