Un élu exemplaire
La luxueuse plaquette « Osons » fait a la volonté de présenter des élus exemplaires pour présider à la gestion municipale de la ville de Belfort.
Dans ses premières déclarations en décembre 2012 concernant les techniques de « management » du personnel territorial, Monsieur PROUST a démontré qu’il n’aimait pas les fonctionnaires municipaux. Il considère que le personnel territorial est paresseux, et en conséquence il veut le mettre au travail…
Il propose d’instaurer un salaire au mérite pour les inciter à travailler plus. Il est a remarquer que la politique salariale du personnel de la ville de Belfort a toujours été gérée au minimum légal, et il est difficile de bénéficier du moindre avantage. La précarité dans certains services est toujours maintenue, les personnels de catégorie C en étant les premières victimes. La prime au mérite est la négation du progrès social. Elle autorise la discrimination entre fonctionnaires, le favoritisme et le clientélisme.
Il faut savoir que la législation actuelle prévoit déjà une notation et une appréciation sur la manière de servir du fonctionnaire, délivrées par le chef de service, pour accéder ou non à une promotion au choix ou à un changement de grade. Pourquoi créer une prime au mérite sinon pour imposer la servilité du personnel à un maire ? Cette proposition est indigne d’un élu de gauche, qui s’est de plus déjà manifesté avec une certaine annonce publicitaire dans la presse locale contre le personnel à l’occasion du dernier conflit des salariés d’Optimo.
Une proposition constructive et inédite est à faire à l’élu exemplaire : l’attribution d’une indemnité d’élu au mérite sur des critères précis. La disponibilité, l’honnêteté, la franchise, la compétence, le travail, les qualités d’accueil et de respect du citoyen, sur proposition d’un collège paritaire de fonctionnaires territoriaux et de citoyens.