Hôpital : Urgence…  c’est l’austérité !

L’austérité et la finance nuisent gravement à la santé. A l’occasion du dernier conflit en 2012 à l’hôpital de Belfort la politique austéritaire de la droite se traduisait par un manque de personnel et de moyens et par la suppression de services entiers au détriment des malades.

On constate aujourd’hui les mêmes politiques menées hier de casse de la santé, du social et de la protection civile. Au nom de l’austérité les politiques cèdent aux intérets de la finance et font régresser le droit et l’accès de toutes et tous et partout aux soins, aux structures médico-sociales.

La loi Bachelot « Hôpital, Patient Santé et Territoire », la tarification à l’acte, les franchises et les forfaits, les dépassements d’honoraires rien n’a été abrogé. Le triste résultat est visible partout en France. Des services, des lits d’hôpitaux, des centres de santé, des maternités des centres IVG sont supprimés et la qualité de l’hébergement dans les structures médico-sociales se dégrade. Un tiers de la population aujourd’hui renonce ou diffère les soins.

La loi sécuritaire sur la psychiatrie n’est pas remise en cause, la maladie mentale est toujours stigmatisée et de plus en plus mal soignée, le secteur de psychiatrie dérive en contrôle social sans répondre aux besoins des populations. Ainsi les fermetures de lits ou le manque de structures adaptées plongent les familles dans la détresse et ne leur laisse pas le choix que de devoir confier leurs parents ou descendants dans des structures très éloignées de leur domicile.

Les ordres paramédicaux n’ont pas été abrogés et le management industriel fait rage. Les soignants sont corsetés par les Ordres et des techniques de management toujours plus oppressives. Les soignant-es et les travailleuses et travailleurs socio-éducatifs sont condamnés à l’usure professionnelle avec toujours moins de moyens financiers et humains et de plus en plus de missions à accomplir.

Qui en profite ?

Il est urgent de rompre avec les politiques d’austérité qui détruisent l’hôpital et la santé publique, le social et le médico- social.

Il est urgent que les professionnels de la santé et du social, les usagers , les citoyens prennent le pouvoir sur la finance.

La santé doit cesser d’être considérée comme une marchandise mais un droit pour tous. Pour la défense de la santé du social et de la protection sociale, le Parti de Gauche du Territoire de Belfort appelle à la mobilisation massive des citoyens, à la Marche pour la VIe République le 5 mai à Paris.

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